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La Calligraphie
Dans les écrits, sur les monuments ou les objets, la calligraphie des versets coraniques représente la symbolique de l’art islamique.
Le calligraphe, le plus célèbre est un vizir de l’époque abbasside, Ibn Muqla, Abu Ali Mohammmad Ali IbnMuqla Chirazi (886-940) né et décédé à Bagdad. On pense qu’il a inventé le script thuluth, l’un des six styles canoniques de la calligraphie arabe qui a été utilisé pour les titres. Son travail est célébré par de nombreux poètes.
Les rois et princes se sont constitués de grandes bibliothèques, qui malheureusement n’ont pas toujours pu être conservées. Au moyen âge, le monde musulman a transmis à l’Europe, l’usage du papier et de la reliure en cuir.
Des écoles de calligraphie ont été crées dans les grandes villes iraniennes, des maîtres calligraphes se sont révélés en particulier Ali Rezâ Abbâssi (1558-1628) qui décora de nombreux édifices.
Sous l’époque des safavides, la calligraphie a atteint toute sa beauté et une très grande finesse, l’or et le bleu se mêlant pour sublimer cet art.
L’instrument du calligraphe est le calame, un roseau taillé, il en existe plusieurs modèles en fonction de l’écriture, l’encre noire était la plus usitée mais d’autres couleurs sont utilisées. Le papier a été importé par les chinois au 8ème siècle. Pour obtenir une belle écriture, la posture du scribe était importance ainsi que son état d’esprit, il fallait des années d’apprentissage pour devenir un calligraphe renommé. Les principales sortes d’écriture sont le Thuluth, le rihani, le riqa, le tauqi, le naskh et le muhaqqaq. L’écriture Nastaliq s’écrivant en diagonale est attribuée à Mir Ali (14ème siècle).
La beauté de l’écriture est très importante pour évoquer l’âme du livre reflétant toute sa quintessence.
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