Zones Franches ou de Libre-échange

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Zones Franches ou de Libre-échange :
Kish, Qeshm, Chabahar, Aras, Anzali, Arvand, Makou

Le développement économique de l’Iran passe par les activités des zones de libre-échange créées suite au vote par le parlement iranien d’une loi (1993).
Aujourd’hui, Il existe sept zones franches ainsi que 16 zones économiques spéciales qui offrent aux investisseurs étrangers des avantages non négligeables. L’Iran encourage les étrangers à investir dans les zones de libre-échange, en leur accordant des facilités pour y ouvrir des établissements bancaires.
Ces zones franches sont : Kish, Qeshm, Chabahar, Aras, Anzali, Arvand et Makou. Elles servent au développement des marchés, à l’exportation des marchandises industrielles et stimulent les investissements en offrant de nombreux avantages. Leurs principaux atouts sont les suivants : 15 ans d’exemption d’impôt foncier et d’impôt sur le revenu lié aux activités faites dans ces zones ; facilités de création de Joint-ventures et d’enregistrement de sociétés ; réglementation spéciale pour le travail et la sécurité dans les ateliers ; possibilité d’investissements ou de création de compagnies d’assurances ; prise de participation étrangère dans les banques iraniennes de la zone de libre échange ; garantie des capitaux et des bénéfices ; liberté pour les étrangers de circuler sans visa ; liberté d’exportation et d’importation des marchandises ; etc. Outre les avantages précités, Kish et Qeshm offrent aux visiteurs des plages magnifiques et des installations pour les sports nautiques et la plongée. Ces deux îles, qui ont choisi de développer l’écotourisme, ont su mettre en valeur leurs vestiges historiques.

Kish

Face à Dubaï, à 18 kilomètres de la côte Sud de l’Iran et à environ 300 kilomètres du port de Bandar Abbas, l’île de Kish, deuxième grande île, s’étend sur 91,5 km². Dans l’Antiquité elle s’appelait Kiân et était décrite comme un axe majeur pour les échanges entre les commerçants indiens, iraniens et mésopotamiens. Les Iraniens découvrirent sous les couches coralliennes de l’île des sources d’eau douce. Ils s’approvisionnèrent pour leurs besoins personnels et en firent un commerce fructueux avec les régions voisines. Aujourd’hui, Kish est réputée pour ses plages de sable blanc argenté, sa mer claire qui permet de voir les reliefs sous-marins et les nombreux poissons. Les touristes peuvent y pratiquer tous les sports nautiques, profiter des cours de tennis et des installations sportives.
Les hôtels sont d’une très grande qualité et les centres commerciaux sont le lieu de prédilection des iraniens de tout le pays pour leurs achats et les centres touristiques, les divertissements, les restaurants et les cafés sont fréquentés durant toute l’année. L’industrie est développée dans des secteurs de l’électroniques, du vêtement, de l’alimentation, des produits pharmaceutiques, des produits chimiques et de l’automobile.

Qeshm

La plus grande île du golfe Persique, longue d’environ 109 kilomètres, d’une largeur qui varie de 10 à 35 kilomètres, cette île a une surface de 1 295 km². Située à l’entrée du golfe Persique et de la mer d’Oman, à trente-sept kilomètres au sud de Bandar Abbas, elle conserve notamment les vestiges d’une ancienne occupation qui a eu lieu à l’époque sassanide (3ème – 7ème siècle). La terre de cette île est certes aride mais on y a découvert des gisements pétroliers et deux réservoirs de gaz naturel (Gorzin et Salakh). En raison de son emplacement entre le golfe Persique et l’océan Indien, Qeshm a été considéré comme une plaque tournante commerciale entre l’Asie et la péninsule arabique et la côte est de l’Afrique et a une importance stratégique au détroit d’Ormuz. L’écotourisme est très développé sur l’île et possède la plus grande grotte de sel au monde. Un aéroport international est prévu à Qeshm qui compte déjà deux aéroports Qeshm sud et Dayrestan.

Chabahar

Le port de Chabahar, au sud-est du pays, est le seul port ayant un accès direct à l’océan indien. Dans la province du Sistan et du Baloutchistan et le long de la mer d’Oman, d’une superficie de 4 000 hectares, la région de Chabahar compte de nombreuses baies naturelles qui accueillent des dizaines de bateaux. Chabahar occupe une grande importance en raison de son emplacement stratégique, qui constitue l’accès le plus proche aux pays sans littoral d’Asie centrale : Afghanistan, Turkménistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Kirghizistan et Kazakhstan. La zone franche industrielle et industrielle couvre une superficie de 2 kilomètres carrés. La construction d’un aéroport international ainsi que la mise en place de liaisons ferroviaires entre l’Iran, le Turkménistan et l’Afghanistan avec l’augmentation du nombre de quais pour les navires océaniques sont parmi de nombreux projets du de développement à Chabahar. De nombreux centre commerciaux et de pêche, des rivières, des jardins de dattes, de bananes, de mangues, de noix de coco et de papayes, de figuiers, des forêts de mangroves, des crocodiles, des plages de sable, habitats de tortues de mer, des oiseaux migrateurs, de magnifiques dauphins et d’autres attractions font partie de la beauté naturelle de la région.

Aras

Située au nord-ouest de l’Iran, elle est traversée par la rivière Aras et entourée par les montagnes du Gharadag, de l’Ouch dagh, du Marakan, du Kiamaki, ainsi que des forêts du nord de la province iranienne de l’Azerbaïdjan. Aras occupe une place importante du fait de sa proximité avec l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la République du Nakhitchevan et de ces liens privilégiés avec la Turquie et l’Europe. Cette zone dont les activités ont débuté en 2006, s’étend sur 51 000 hectares et offre aux investisseurs de nombreux avantages fiscaux et une « porte » vers les marchés d’Asie centrale. Aras bénéficie de très bonnes infrastructures routières et d’une excellente connexion ferroviaire permettant le transport de marchandises notamment en provenance de la Turquie. Riche en mines, elle bénéficie d’excellents résultats dans le domaine de l’agriculture et de l’agroalimentaire et a su développer les nouvelles technologies. Les investisseurs turcs sont très présents dans l’industrie du textile, du mobilier, des produits d’hygiène et ont lancé de nombreuses activités commerciales. Les possibilités d’investissement dans la zone de libre-échange d’Aras sont nombreuses :
• horticulture, culture et production de champignons, apiculture,
• industrie agroalimentaire : concentrés de fruits, nectars de fruits, fruits secs, fabrication de farine, boulangeries.
• aquaculture et pisciculture (viviers de poissons en bordure de rivière),
• sériciculture et production de la soie,
• production de pâte à papier,
• recyclage des déchets, engrais, insecticides,
• etc.

Anzali, zone franche

Cette ville bénéfice du potentiel économique de la province de Gilân très bien située et accessible par différentes voies depuis la CEI. Pourvue de ressources naturelles non négligeables, de terres agricoles, de forêts, de grands ruisseaux, de belles plages et d’un bon climat, Anzali est un lieu d’exception. Lieu agricole et commercial depuis longtemps, aujourd’hui Anzali est une zone franche industrielle avec des accès aux ports maritimes d’Astrakhan et de Lakan (Russie). Outre les ports d’Anzali et Astara-Rasht, elle bénéficie d’un vaste réseau de transport routier ainsi que d’un aéroport international. Cette zone est considérée comme l’un des pôles industriels du pays particulièrement pour la transformation des produits agricoles et marins, l’industrie pharmaceutique, celle du textile et de la cellulose ainsi que l’industrie de l’acier. Cette zone est très attractive pour les industriels car elle offre une main-d’œuvre qualifiée à un coût très bon marché. De plus, la province de Gilân dispose de vastes réseaux de distribution et de transmission électriques ainsi que des ressources énergétiques : quatre centrales électriques, la station éolienne de Manjil, des réservoirs de stockage de carburants allant jusqu’à 200 millions de litres pour le kérosène, l’essence et le gazole. Anzali qui s’étend sur environ 3 200 hectares est une zone franche qui regroupe trois domaines distincts :
– Section 1, district de Golshan sur 2 091 hectares comprenant des terres agricoles, une rizière, des zones résidentielles, des plages et des installations touristiques et de loisirs.
– Section 2, Hassanroud qui est le parc industriel de la zone (946 hectares).
– Section 3, zone portuaire d’Anzali (106 hectares) comprenant des installations pour le chargement et le déchargement des cargaisons de navires.

Arvand

Cette zone franche, située au sud–ouest de la province du Khuzestân, est considérée du fait de son PIB et de ses richesses pétrolières comme la troisième province d’Iran. Cette province voisine de l’Irak est encadrée par la plaine mésopotamienne, les montagnes du Zagros et au sud par le golfe Persique. Cette zone franche, située à l’extrémité nord-ouest du golfe Persique, au sud-ouest de la province du Khuzestân, au confluent de la rivière Arvand et du fleuve Kârun, s’étend sur 173 km. Bordée à l’ouest par l’Irak et au sud par le Koweït elle est formée de trois ensembles principaux : les cantons industriels d’Abadan et de Khorramchahr, la frontière Shalamcheh et l’île de Minoo. Une surface de 8 600 hectares est dédiée aux activités industrielles, 4 800 hectares servent à des activités administratives, touristiques et commerciales et les 3 800 hectares restants sont utilisés par des entrepôts et des infrastructures de transport. Les avantages uniques d’AFZ tiennent à la qualité de ses routes, de ses chemins de fer ainsi qu’à ses transports maritimes et aériens. L’aéroport international situé à Abadan est à courte distance des pays voisins. AFZ a commencé à fonctionner en 2004 avec l’approbation des membres du parlement iranien et des membres du Cabinet du Président. Du fait de sa position stratégique cette zone franche pourrait devenir l’une des plus importantes zones industrielles, commerciales et touristiques du Moyen-Orient. AFZ est un excellent marché pour les industriels de la pétrochimie, des métaux, des minéraux, des machines-outils, du secteur du textile qui pourront vendre leur production dans les pays voisins. D’autre part, les produits nationaux pourront se développer afin de réduire les importations de nombreux produits (boissons, alimentation industrielle, confection, petites mécaniques, emballages, etc.). Les investisseurs trouveront de nombreuses opportunités d’affaires d’autant que cette place occupe une position stratégique dans le golfe Persique et que l’Irak est en pleine reconstruction.

Makou

La ville de Makou est située au nord-ouest de l’Iran dans la province d’Azerbaïdjan occidental. Construite dans une vallée, traversée par le fleuve Zanzibar, elle bénéficie d’un emplacement naturel exceptionnel. Proche de la Turquie et de l’Irak, cette zone franche est spécialisée dans l’agroalimentaire et des secteurs de l’électronique et de la biotechnologie. Makou possède une civilisation riche et des monuments historiques. De nombreuses attractions culturelles et naturelles font de cette région un des principaux centres touristiques. L’industrie est développée et les conditions météorologiques appropriées favorisent la végétation et agriculture. Des rivières, des sources, des grottes, des cascades et des paysages sont remarquables. La faune et la flore des plaines sont très variées. Des tapis tissés main par des tribus nomades portant des costumes colorés, chaleureux et accueillants attirent chaque année de nombreux voyageurs.

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